•  
     
    seule
     
     
     
    "Celui qui ne tire pas les leçons de son passé est condamné à le revivre"
     
     
     
     
    Afin de ne pas refaire éternellement les mêmes erreurs, il serait donc préférable, si l'on en croit Confucius, de se pencher sur les raisons qui nous conduisent à retomber chaque fois dans les mêmes ornières.

    Mais cela prends du temps, beaucoup de temps bien sûr, et pendant tout ce temps, comme on me l'a fait souvent  remarquer, la vie, elle, n'attend pas. Il n'est pas possible de lui dire à intervalles réguliers:

    "Stop, ma vie ! Deux secondes ! Ya un truc qui m'échappe, là !"

    Essayer de comprendre comment nous fonctionnons, de savoir ce qui nous branche et pourquoi, tenter de mettre le doigt sur ce qui nous pousse dans telle ou telle direction plutôt que dans telle autre, plutôt que de foncer tête baissée sans souci du contexte
    , sous prétexte que la vie est trop courte, j'ai choisi cela.

    Mais quand je dis "choisi", je devrais plutôt dire que "ça" s'est plutôt imposé à moi… Comme dirait ce cher Virenque, "ça s'est fait à l'insu de mon plein gré"

    De même très certainement que toi, tu as "choisi" de foncer, parce que tu ressentais profondément une pleine urgence à vivre tout ce qui se présentait, compte tenu de la durée ridicule d'une vie.

    Pendant que je me posais des questions sur le bord du chemin, tu continuais donc toi, de courir.


     
     
    Chacun se dépatouille comme il peut avec sa vie, quitte à déplorer cet éparpillement, comme le faisait remarquer Octave dans "La règle du jeu" :
     
    "Le plus terrible dans ce monde c'est que chacun à ses raisons".

    D'autant qu'à la fin, comme dit le poète, "Que l'on vive en fou ou que l'on vive en sage, tout finira dans un naufrage."

    Tu vivras donc des aventures que je ne vivrai pas, et réciproquement. Nous devons donc  accepter que plein de choses nous passent sous le nez, plutôt que de gémir sur ce que l'on a raté.

    Pourtant, je le vois bien chaque jour, même si elles n'osent pas (se) l'avouer, bien peu de personnes reconnaissent que leurs échecs étaient inévitables, compte tenu de la route qui fût la leur.

    ---------------------------------------------

    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique