Notules divers

 

 

Fantasmes

 

 

 

Ma besace déborde, oui, de fantasmes divers. Mais je n'oublie à aucun moment que mes délires sont le fruit d'une imagination alimentée par le désir. Des illusions dans lesquelles j'aime me baigner, frôlant parfois l'ivresse, mais sans jamais y succomber tout à fait. Dans mes rêves, je plane, alors que dans la vie je suis comme tout un chacun. Très Banal.

 

 

 

Entre ce qui paraît et ce qui est

Entre les couleurs dont on essaie de se parer, et ce que l'on ressent vraiment au fond de soi, il y a souvent un grand écart. C'est ce fossé, plus ou moins profond suivant les personnes, qui fait toute la différence entre ce qui semble être et ce qui est réellement. Par politesse du coeur ou de l’esprit, on se compose toujours un visage avenant et, plus on se sent triste ou terne , et plus on tente de se donner des couleurs.

 

L'homme est ainsi fait...

 

 

... et il (en) veut constamment plus.

 

- Bien sûr !... Se contenter, c'est se résigner et donc dépérir. C'est mourir doucement, à petit feu, du moins pour un être humain. Car seuls les animaux "qui n'ont qu'un bec" ne demanderont jamais "à en avoir deux !"

 

EGO

 

L'ego est différent me semble t-il selon qu’il habite un homme ou une femme. Chez une femme l'ego revendique l'indépendance mais ne laisse pas de côté le respect des autres. Chez un homme l'ego est plus exclusif, plus égoïste, et contient davantage d'irrespect non ?

 

 

 

Vous avez dit sagesse ?

 

La véritable sagesse c'est d’abord, me semble t-il, d’être capable de se moquer de soi.

D’être curieux, de s’instruire et de connaître pour parvenir à cela, le plus de choses possible, en reconnaissant à chaque chose, à chaque connaissance, son utilité. Ensuite,  toujours “rendre à César ce qui appartient à César”.

 

On peut préférer, choisir, mais sans jamais renier ce que l'on n'a pas choisi.

 

Avoir ses préférences mais ne jamais oublier  que ce ne sont que "nos” préférences.

 

Comme écrivait Rimbaud: "Je te dis mes bêtises. C'est entre nous. J'admets que tu me contredises."

 

Les chats

 

Cette fierté, cette noblesse, ce port de tête, ce regard pointu, ce pelage au noir profond, c'est l'expression d'une beauté libre, capricieuse, insaisissable, divine... C'est une apparence qui ne trahit pas l'essence. C'est un ensemble harmonieux et surtout profondément vrai ! J'ai beaucoup écrit sur les chats, mais chaque fois me viennent des idées nouvelles. Comme tout ce qui est mystérieux, on tourne autour, sans comprendre, mais avec un respect et un amour infini.

 

 

Confiance en soi

 

Peut on aimer, si l'on ne s'aime pas ? Comment s'aimer, si l'on ne vous aime pas ? Comment prendre confiance en soi, lorsqu'on vous prend toujours pour quantité négligeable ? Comment se redresser quant on vous rabaisse sans cesse ? Comment vivre debout si l'on ne vous supporte que couchée ? je ne sais pas, et pourtant... Les racines du vécu sont profondes et personnelles, tellement personnelles. Ne pas juger... aimer !

 

 

Les bancs

 

Les bancs sont certes conçus pour s'asseoir, mais le confort spartiate qu'ils offrent le plus souvent, devient, oh combien plus appréciable à deux. Placés un peu partout sur les chemins de ronde et de promenade, ils attentent patiemment notre bon vouloir. De formes multiples, et de couleurs variées, il y en a pour tous les goûts, pour toutes les occasions. Se trouve gravée dans leur essence, la certitude qu'un jour nous finirons tous par les requérir. Ils font, en cela, partie de notre vie, pauses indispensables entre deux traversées plus ou moins houleuses. Ils facilitent l’accès à nos rêves, ils nous invitent à la méditation. Mais ils sont surtout là, interludes éphémères, "pour accueillir quelque temps les amours débutants," comme chantait tonton…

 

 

 

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