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    Toi
     

    Toi.

     

    Je me cache souvent, à l’abri de ton ombre.

     

    Prés de toi seulement, je reprends des forces gaspillées, au retour d’un de ces voyages sans issue dont je suis coutumière.

     

    Tu me prends dans tes bras.

     

    Du doigt tu soulèves mon menton et, plongeant tes yeux dans les miens,  tu me souris.

     

    L’émotion me submerge, effaçant ma fatigue, aspirant mes misères.

     

    Toi.

     

    Ce lien qui nous unit si fort.

     

    Toi qui, chaque fois, me relèves quand je réapparais.

     

    Toi, que je t’aime très fort.

     

    Toi qui me laisses partir !

     

     Toi qui sais que je ne tiens pas en place.

     

    Toi, mon seul bien dans ce monde.

     

    Toi, si riche de tout ce dont nous avons tous besoin.

     

    Chaleur, pardon, amour…

     

    Comment fais tu pour être aussi beau ?

     

    Comment se fait il que tu ne me suffises pas ?

     

    Comment se fait il que je ne puisse pas rester prés de toi, puisque c’est toi que j’aime, puisque c’est toi qui me remplit ?

     

    Mon ami, mon amour, depuis que je te connais, j’ai trouvé un port que pourtant je déserte, cherchant je ne sais quoi, perdue dans des rêves impossibles.

     

    J’ai tant besoin d’espace. J’étouffe si souvent. Je me noie aussi, si souvent.

     

    Je suis souvent si lasse. Mais l’océan si vaste m’attire, inexorbelement.

     

    Tu le sais.

     

    Tu le vois.

     

    Tu te tais.

     

    Tu attends.

     

    Tu ne dis jamais rien et pourtant tu me parles sans cesse.

     

    Au loin, pourtant là, ne me quittant jamais.

     

    Tu es ma référence, mon unique recours.

     

    Cette façon que tu as, de me tendre la main.

     

    J’aime tant me serrer dans tes bras.

     

    Je t’écris tout cela, tout à trac.

     

    Tout ce que je pense et qui,  en ce moment, m’étouffe, car je vais repartir car déja, tu me manques.

     

    Une fois de plus.

     

    Mais peut être qu’un jour, tu ne seras plus là.

     

    Un jour, tu en auras assez d’attendre.

     

    Lassé mes départs subits, de mes retours pitoyables.

     

    Je ne t’en voudrai pas tu sais.

     

    Je serai malheureuse, c’est sûr.

     

    Mais ce sera normal.

     

    Tu mérites mieux que moi.

     

    Toi que j’aime,

     

    Toi !

     

     

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