• Interview imaginaire - Le virtuel

     19/02/2010  -  Le virtuel

     

     

    Pourquoi le virtuel ?

    Es tu timide ou sauvage dans la vie ? Sinon, pourquoi parler avec des gens que tu ne peux pas voir ? Quel bénéfice en retires tu ?

     

    Non, je ne suis pas timide et oui, je suis sauvage.

     Parler avec des gens que je ne peux pas voir me permet, dans un premier temps, de juger - à travers ses écrits, ses expressions, ses phrases, surtout sa façon de s’exprimer, ou bien encore par le biais d’une photo, s’il m’est possible d’en voir une - si j’ai envie de persister dans nos échanges, ou non.

     Ensuite, écrire au lieu de parler, me permet de mettre en forme ma pensée, d’améliorer ma technique d’écriture. Comme les nombreuses esquisses que doit effectuer un peintre ou les gammes d’un musicien.

     J’aime que les pensées soient ordonnées et exprimées clairement. Comme le dit Boileau dans « l’Art poétique : « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément. »

     Mais je préfère encore cette citation de Nietzsche : « Qui se sait profond s'efforce à la clarté : qui veut paraître profond aux yeux de la foule s'efforce à l'obscurité. Car la foule tient pour profond tout ce dont elle ne peut voir le fond : elle a si peur de se noyer! »…

     Si une relation virtuelle a tendance à s’épanouir, à s’enrichir, parce qu’une  affinité réelle se dessine entre mon interlocuteur et moi, alors, oui, ne pas voir les yeux, le visage en mouvement de mon nouvel ami(e), cela devient frustrant et  une rencontre s’impose.

     C’est cependant très rare…

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