• Interview imaginaire - Cinéma

     

     20/02/2010  Mes Films

     

    Quel est (sont) ton (tes) film(s)  préféré(s) ?

     

    Parfum de femme de Dino Risi arrive largement  en tête.

    Ce fut un choc pour moi quand je l’ai vu à sa sortie. J’étais jeune et semble t-il prêt à le recevoir, si j’en juge par le coup que j’ai reçu sur la tête.

    Une référence, donc. Une émotion considérable surtout qui m’a marquée à vie.

    Ce film est connu des cinéphiles. Il est considéré comme un chef d’oeuvre, mais j’ai conscience que l’amour particulier que je lui porte tient à ma personnalité.

    Fausto, l’officier aveugle, joué par Vittorio Gassman, tient de Cyrano et de Don Juan. Un orgueil et une fierté de gentilhomme sous des apparences de vulgarité et de méchanceté gratuite.

    J’aime les personnages et les gens qui parviennent à faire une force de leur faiblesse ou de leur infirmité.

    Ces êtres « forts » qu’il faut aider, comme disait Nietzsche, car ils sont fragiles et tendres, mais ne veulent surtout pas que cela se voit.

    Ils mettent un point d’honneur à le masquer sous une rudesse et un humour féroce.

    « Sais tu marcher Sarah ?  C’est difficile tu sais de conduire un aveugle. » dit Fausto -Gassman à  Sarah – Agostina Belli… Il est difficile ne n’avoir pas la gorge serrée en entendant cela…

    Je pourrai en parler des heures, et j’en ai d’ailleurs parlé dans « Mes rencontres », ici même.

     

    Suivent ensuite, presque tous les films de la période « comédie italienne » des années 60. Les films de Dino Risi, Fellini, Scola, Tornatore et j’en oublie sans doute. Les acteurs italiens aussi qui jouaient dans ces films. Gassman, Sordi, Mastroiani.

    J’avais un faible pour la sensibilité de Massimo Troisi que j’ai beaucoup aimé dans le film d’Ettore Scola : « Quelle heure est il ? »

    En France, j’aime beaucoup les films de François Truffaut pour ne citer que lui, mais pas beaucoup d’autres.

    Plus récemment, j’ai beaucoup aimé, en vrac,  «  Le labyrinthe de Pan », « Le Ruban blanc », « Le concert » mais  aussi « Avatar ».

    Je suis assez bon public, sauf pour les films dits « intimistes » ou de société. Les films qui s’inspirent de la réalité mais qui ne la dépassent pas ou très peu. Qui se contentent de…raconter.

    Par exemple, le film « La vie rêvée des anges » d’Eric Zonca que j’ai vu il y a longtemps m’a irrité…

    L’impression d’avoir perdu mon temps… j’ai lu quelque part qu’un spectateur l’avait catalogué de « film mou »… C’est également mon sentiment. Mais je  sais pourtant que certains de mes amis l’ont apprécié…

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