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    BRASSENS - Hommage.
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    Archi connues les chansons de tonton Georges ?

    Peut être oui, mais pour moi qui habite juste à côté de son voisin l'ancêtre, :), elles sont comme autant de perles de référence, dans lesquelles je vais puiser réconfort, émotions et sourires de connivence.

    Bassens, c'était le soleil dans mon verre, l'après mistral qui me remettait les pendules à l'heure, le "passant" qui faisait "tilt" celui qui, en prenant de l'âge, devenait de plus en plus beau, de plus en plus blanc, de plus en plus ensoleillé. Comme un bon cru classé.... gouleyant....

    En écoutant chanter Brassens, il ne se faisait pas prier pour cela, ou, beaucoup plus rarement, parler à la télévision, je me sentais bien, en harmonie avec mes semblables, je me sentais....comme avec un ami.

    Modeste, il répondait toujours en s'excusant d'être là, précisant que ce n'était que son point de vue, qu'il n'avait pas forcément raison, qu'on pouvait le contredire.

    Gentiment moqueur mais toujours généreux, il donnait à réfléchir ou à aimer, à la manière de son copain l'auvergnat, sans en avoir l'air et sans publicité.

    Gloire à lui par conséquent qui, n'ayant pas d'idéal sacro saint, s'est toujours borné à ne pas trop emmerder son voisin....

    Tu nous manques, tonton... et je le sais, pas seulement à moi
    .

    Les amoureux des bancs publics.





    Les gens qui voient de travers
    Pensent que les bancs verts
    Qu'on voit sur les trottoirs
    Sont faits pour les impotents ou les ventripotents
    Mais c'est une absurdité
    Car à la vérité
    Ils sont là c'est notoire
    Pour accueillir quelque temps les amours débutants

    Refrain
    Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics
    Bancs publics, bancs publics
    En s'foutant pas mal du regard oblique
    Des passants honnêtes
    Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics
    Bancs publics, bancs publics
    En s'disant des "je t'aime" pathétiques
    Ont des p'tites gueules bien sympatiques

    Ils se tiennent par la main
    Parlent du lendemain
    Du papier bleu d'azur
    Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher
    Ils se voient déjà doucement
    Elle cousant, lui fumant
    Dans un bien-être sûr
    Et choisissent les prénoms de leur premier bébé

    Refrain
    Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics
    Bancs publics, bancs publics
    En s'foutant pas mal du regard oblique
    Des passants honnêtes
    Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics
    Bancs publics, bancs publics
    En s'disant des "je t'aime" pathétiques
    Ont des p'tites gueules bien sympatiques

    Quand la saintefamille machin
    Croise sur son chemin
    Deux de ces malappris
    Elle leur décoche hardiment des propos venimeux
    N'empêche que toute la famille
    Le père, la mère, la fille
    Le fils, le Saint Esprit
    Voudrait bien de temps en temps pouvoir s'conduire comme eux

    Refrain
    Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics
    Bancs publics, bancs publics
    En s'foutant pas mal du regard oblique
    Des passants honnêtes
    Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics
    Bancs publics, bancs publics
    En s'disant des "je t'aime" pathétiques
    Ont des p'tites gueules bien sympatiques

    Quand les mois auront passé
    Quand seront apaisés
    Leurs beaux rêves flambants
    Quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds
    Ils s'apercevront émus
    Qu' c'est au hasard des rues
    Sur un d'ces fameux bancs
    Qu'ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour

    Refrain
    Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics
    Bancs publics, bancs publics
    En s'foutant pas mal du regard oblique
    Des passants honnêtes
    Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics
    Bancs publics, bancs publics
    En s'disant des "je t'aime" pathétiques
    Ont des p'tites gueules bien sympatiques

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