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Par Julien Daumange le 16 Octobre 2010 à 14:47
BRASSENS - Hommage.
-------------------------------------Archi connues les chansons de tonton Georges ?
Peut être oui, mais pour moi qui habite juste à côté de son voisin l'ancêtre, , elles sont comme autant de perles de référence, dans lesquelles je vais puiser réconfort, émotions et sourires de connivence.
Bassens, c'était le soleil dans mon verre, l'après mistral qui me remettait les pendules à l'heure, le "passant" qui faisait "tilt" celui qui, en prenant de l'âge, devenait de plus en plus beau, de plus en plus blanc, de plus en plus ensoleillé. Comme un bon cru classé.... gouleyant....
En écoutant chanter Brassens, il ne se faisait pas prier pour cela, ou, beaucoup plus rarement, parler à la télévision, je me sentais bien, en harmonie avec mes semblables, je me sentais....comme avec un ami.
Modeste, il répondait toujours en s'excusant d'être là, précisant que ce n'était que son point de vue, qu'il n'avait pas forcément raison, qu'on pouvait le contredire.
Gentiment moqueur mais toujours généreux, il donnait à réfléchir ou à aimer, à la manière de son copain l'auvergnat, sans en avoir l'air et sans publicité.
Gloire à lui par conséquent qui, n'ayant pas d'idéal sacro saint, s'est toujours borné à ne pas trop emmerder son voisin....
Tu nous manques, tonton... et je le sais, pas seulement à moi.
Les amoureux des bancs publics.
Les gens qui voient de travers
Pensent que les bancs verts
Qu'on voit sur les trottoirs
Sont faits pour les impotents ou les ventripotents
Mais c'est une absurdité
Car à la vérité
Ils sont là c'est notoire
Pour accueillir quelque temps les amours débutants
Refrain
Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'foutant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "je t'aime" pathétiques
Ont des p'tites gueules bien sympatiques
Ils se tiennent par la main
Parlent du lendemain
Du papier bleu d'azur
Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher
Ils se voient déjà doucement
Elle cousant, lui fumant
Dans un bien-être sûr
Et choisissent les prénoms de leur premier bébé
Refrain
Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'foutant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "je t'aime" pathétiques
Ont des p'tites gueules bien sympatiques
Quand la saintefamille machin
Croise sur son chemin
Deux de ces malappris
Elle leur décoche hardiment des propos venimeux
N'empêche que toute la famille
Le père, la mère, la fille
Le fils, le Saint Esprit
Voudrait bien de temps en temps pouvoir s'conduire comme eux
Refrain
Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'foutant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "je t'aime" pathétiques
Ont des p'tites gueules bien sympatiques
Quand les mois auront passé
Quand seront apaisés
Leurs beaux rêves flambants
Quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds
Ils s'apercevront émus
Qu' c'est au hasard des rues
Sur un d'ces fameux bancs
Qu'ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour
Refrain
Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'foutant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécottent sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "je t'aime" pathétiques
Ont des p'tites gueules bien sympatiques
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