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    Sérieux

     

     

    Au delà des apparences, chacun de nous triche pour se donner bonne contenance et donner à voir un visage serein.


    C'est la règle du jeu, imposée par une société qui, même si elle s'en défend, est une jungle dont elle suit les principes et les lois. Nos sociétés "évoluées" méprisent les faibles, même s'il est aujourd'hui à la mode de s'apitoyer en public sur la misére des laissés pour compte.


    Si tout le monde s'accorde pour dire que l'aveu d'une faiblesse n'est ni honteux, ni dégradant, nous savons bien qu'avouer, ne serait ce qu'une détresse passagère, nous place en position de fragilité. Ce que nous ne voulons à aucun prix car, malgré les beaux discours,le risque est grand de finir broyée par la machine sociale.


    De plus, nous ne disposons pas des mêmes armes pour nous battre ou nous débattre. Nous ne sommes pas égaux devant l'adversité. Certains sont plus forts que d'autres ou ont plus de moyens . Ce qui fait que chacun fait ce qu'il peut avec ce dont il dispose.


    Avec des résultats divers.


    Une chose cependant me paraît indiscutable.


    Sur le chemin de la vie, "Celui qui ne tire pas les leçons de son passé est condamné à le revivre" disait Confucius.


    La fuite en avant, le refoulement, même s'il est au premier abord tentant afin de ne pas se marginaliser, n'est pas la solution.


    Poser, vite fait, un cataplasme sur une blessure ne suffit pas à la guérir. Au mieux elle cicatrise mal et reste douloureuse toute sa vie, au pire elle s'infecte et provoque une gangrène généralisée.


    Alors, faire face demeure, me semble t-il la seule solution. Et tant pis si pour un moment on reste sur le bas côté de la route. Car c'est cela ou retomber dans l'ornière et revivre... "Un jour sans fin".


    Retomber d'ailleurs, n'est pas grave. C'est même normal.


    Personne ne peut se battre sans mettre un genou à terre, de temps en temps. Il faut savoir aussi être indulgent avec soi même et reconnaître la difficulté du combat.


    L'essentiel est de se relever. Chaque fois. Et de recommencer. Autant que necessaire.


    Ne pas renoncer.


    Le passé de chacun étant unique, chaque combat sera donc, lui aussi, unique


    Et obtenir de l'aide pour ce travail sera diffcile et risqué si l'on s'en remet au hasard. Aux "amis" par exemple dont les conseils peuvent se révéler catastrophiques, s'ils oublient par mégarde, ne serait ce qu'un moment, qu'il est difficile voire impossible de chausser les souliers des autres.


    L'analyse, à mon sens, reste la seule solution, à condition de bien intégrer le fait que, dans cette démarche, on sera en même temps cocher et cheval...


    J'espère que ces réflexions forcément partielles, partiales et incomplètes, chatouilleront votre plume provoquant en réction un "tsunami" de commentaires...mdr !!!!!


    J'allais oublier.... Visionnez ce lien, il vaut le détour:

     

    Alexandre Jollien, écrivain et philosophe.

     

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