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Il était une fois...Vous entrez dans l'imaginaire. Ni cri, ni colère, ici, on murmure, on chuchote, on n'élève pas la voix. Mais n'entre pas qui veut panoplie d'enfant exigée....(à suivre)....

La tête et le corps

 

 
 
La tête et le corps

 

Mais pourquoi avons-nous tous des problèmes avec notre tête ?

On l’oublie... on la perd… (Mais où avais-je la tête…)

On la laisse partir (j’ai la tête dans les nuages)

On la confond avec son postérieur (être cul par-dessus tête…)

On ne la supporte plus (j’ai la tête au fond du trou) ….

Cocotte-minute portée souvent à ébullition par la vie, voilà à quoi ressemble notre tête...

Quand elle estime que ça chauffe trop, que la soupape de sécurité n’évacuant plus suffisamment la vapeur,  elle risque d’exploser….alors notre tête nous quitte. Elle tombe ou se barre sans prévenir…

Réaction de survie…

Ainsi m’arrivait-il de penser certains jours, alors que je serrais fortement ma tête entre mes mains :

« Non, ce n’est pas mourir que je veux, mais simplement cesser de vivre ! »…

Comprenant que tous ces gens qui venaient de le condamner à mort avaient perdu leur tête et que, par conséquent, n’étant plus responsables de leurs actes, il convenait de leur pardonner… Jésus a dit en mourant sur la croix : « Père, pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font… »

Forcément puisqu’il a pu dire cela, j'en déduis qu’il avait, lui, toute sa tête….

Garder la tête sur les épaules…garder la tête froide... Encore des expressions imagées, qui montrent bien à quel point notre tête est fragile, volage, prompte à nous laisser nous dépatouiller seuls, désemparés, et impuissants, et qu’il convient par conséquent de mettre tous ses efforts à la maintenir bien en place…

On comprend tous cet homme qui vient de tuer l’assassin de son fils ou de sa fille, ou ce bon père de famille qui, excédé après 10 tentatives de cambriolage, tire sur cet énième  cambrioleur, alors que l’on a du mal à comprendre l'acte gratuit de s cet adolescent qui tue pour une cigarette ou pour 50 euros, ou bien encore ce violeur qui, n’en pouvant plus de désir charnel, passe à l’acte…

Pourtant, dans chacun de ces cas, y avait-il une tête sur ces corps ?

Et, si l’on a bien sa tête sur ses épaules, peut-on juger et condamner celui ou ceux dont on sait bien qu’ils l’ont perdue ?...

Je vous le demande : Un spectateur ne serait-il pas un homme qui, par définition, ne peut pas voir….?

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