Quand tu apprends à jouer du piano, ou que tu prends des cours de tennis, pour devenir virtuose, passer au niveau professionnel, il ne faut pas avoir peur de se bousculer et ne pas craindre les fausses notes ou les nombreux renvois de balle hors du court pour progresser.

Cela finira par rentrer, ou les doigts se feront, à force de répétition, à la vitesse requise de l’exécution.

 Il en va de même je pense avec les émotions.

Peut-être faut-il ne pas craindre de réagir à vif, de façon instinctive, même mal à propos, quitte à recevoir de nombreux et douloureux retours de bâton, pour atteindre un jour à la sagesse des réactions adaptées.

Je ne pense pas que la prudence soit une règle à suivre.

Je crois plutôt au travail répétitif, dans lequel on mouille véritablement sa chemise.

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