• Pourquoi j'aime BRASSENS

     

     
     
     

    Georges BRASSENS

     

    Pourquoi aime t-on Brassens ?

    Quelques réponses à cette question…

    Parce qu’il est ce qu’il chante et qu’il chante ce qu’il est.

    Parce que c’est « un modeste »qui ne prétend pas (il le dit lui-même) à autre chose qu’a donner quelques minutes de bonheur à ceux qui l’écoutent parce qu’ils aiment ses chansons.

    Parce qu’on le sent mal a l’aise, timide, devant les caméras.

    Parce que son sourire est chaleureux et qu’il lui donne une beauté sans âge.

    Parce qu’il aime les copains et qu’il est, lui-même, « un copain ».

    Mais Brassens ne nous donne pas, que, « quelques minutes de bonheur ». Il se dégage de ses chansons une véritable fraternité humaine, qui, elle, perdure très longtemps. On a envie de le remercier d’être là. D’être encore et toujours là. De lui serrer la main. D’en faire notre copain. Tonton. Tonton Georges. Notre tonton à tous…

    Toujours avec moi, avec nous, même s’il a disparu du petit écran, ou de son vivant il se faisait déjà rare, même si on sait bien que l’on n’aura plus l’occasion de le voir sur scène, la guitare pendant au bout de son bras.

    Même si l’on ne sourira plus de ses clins d’œil furtifs à son complice Nicolas, discret personnage moustachu lui aussi, qui grattait les cordes de sa contrebasse, en retrait, presque en coulisse.

    Même si l’on ne rira plus, spontanément, des regards d’excuse qu’il lançait au public en chantant : « Quand je pense à Fernande… »

    On trouve dans les chansons de Georges Brassens, les épices qui transforment un plat ordinaire en recette miracle. Les paroles de ses chansons donnent du goût, de la saveur, de l’onctuosité.

    Ses rimes si riches et si bien dosées agissent comme le thym ou le romarin dans un plat provençal. Elles sont « la touche », la signature du chef.

     On savoure, en s’éblouissant devant les ingrédients utilisés. Nos yeux s’éclairent lorsqu’on en reconnaît quelques uns... On apprécie, on goûte, on déguste. Notre palais en redemande, et on s’en va, content… On a l’impression, enfin, d’en avoir eu, pour son argent et même plus…

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 16 Juillet 2015 à 15:42
    Bonjour Julien. J'admire l'hommage que tu rends à Brassens, j'avoue aussi que j'aimais son sourire qui le faisait brusquement ressembler à un petit garçon. Mais j'émets des réserves sur l'homme, je t'en ai déjà parlé, tu sais ce que je veux dire. J'ai un peu trop tendance à mettre les valeurs humaines, l'amour et l'amitié sur un piédestal, et Brassens ne correspondait pas à mes critères. Bien sûr tu sais que je suis une grande rêveuse et que j'ai un peu trop la tête dans les étoiles! Ceci dit, je suis de tout cœur avec toi dans la peine qui te frappe, et je t'embrasse. A plus tard mon ami.
      • Julien Daumange Profil de Julien Daumange
        Vendredi 17 Juillet 2015 à 09:48
        Merci de ton passage, Triskèle. Amitiés
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