Enfin, pensa - t - il, je suis mûr !
Je vois enfin le monde tel qu’il est.
Je n’ai plus de colère, de désir, d’impatience,
Je peux me retirer.
Je sais le prix des choses.
Le poids de la douleur.
Je sais tout, c’est à dire
Que l’essentiel m’échappe,
Que l’homme est un jouet,
Aux mains du Tout-Puissant.
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Ce bonhomme, messieurs,
Qui devenait un sage,
Ne vit pas qu’à ses pieds, un ver,
Un petit ver, pas bien plus grand que ça,
Louchait vers ses semelles,
Auscultait ses souliers.
Sentant la bonne aubaine,
Un fruit qui l’appelait.
La suite on la connaît,
La fin, on la devine.
C’est le ver, bien sûr, comme de juste,
Et naturellement,
Qui fit progéniture,
Qui eût beaucoup d’enfants.
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