• Ode à l'absente

     

    Ode à l’absente.

     

     
     

    Je ne peux pas dire qu’elle me manque, puisque je ne l’ai jamais vue…

     

    Ce qui me manque cruellement par contre, ce sont les rêves que j'ai laissé venir.

     

    Ces rêves qui prenaient le relais de ma raison défaillante, nourriture apaisante au vide qui lentement me gagnait.

     

    Ces rêves où d’emblée on s’enlace, où d’emblée on s’embrasse, où d’emblée on s’étreint.

     

    Ces rêves, qui un soir sont partis comme ils étaient venus,

     

    Me laissant esseulé, sur le quai d’une gare.

     

    Le silence s’éternisant, j’ai fini par douter que passe un nouveau train.

     

    Et mes yeux fatigués n’ont plus fixé ces rails,

     

    Qui se perdaient au loin...

     

    J’ai repris mes valises, et j’ai rejoint la nuit.

     

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    « La mort du dauphinDu silence à la parole ou de l’essentiel à l’accessoire… »

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