• N'importe quoi....

     
     
     
     
     

    «N’importe quoi....»

     
    Redescends sur terre !… c’est ce que tu m’as dit avant de partir...


    Tu y crois toi, à la réincarnation ? Je te demande ça parce que l’autre soir, à la télé.... Matthieu Ricard, tu connais ? Il a une bonne tête ce type. Un peu l’air du ravi de la crèche à certains moments mais bon, c’est plus fort que moi, chaque fois que je le vois à la télé, je monte le chauffage…

    Ne hausse pas les sourcils ! Je sais que je t’emmerde...

    Mais tu n’es plus là... Alors...

    Je peux bien me parler à moi même, puisque plus personne ne m’entend. Ainsi, suis je au moins sûr que quelqu’un m’écoute.......

    Toi, tu avais toujours autre chose à faire, alors que j’ai toujours pensé que le temps perdu, c’était en fin de compte du temps gagné...

    Oui, bon...je sais... je t’énerve encore !!!!

    Toi, tu étais toujours en train de courir. Tu ne t’emcombrais pas de «salades», tu avais bien assez à faire comme ça...

    Ça n’a pas dû changer, j’en suis sûr... Toujours tu fonces, et moi je toujours je traîne !...

    Oui, oui, je sais... Mais au début, t’aimais bien non ? Alors pourquoi s’est on perdu en route ?

    Vers la fin, quand tu rentrais le soir, tu te déchaussais en courant et tu filais prendre ta douche, sans même t’apercevoir que j’étais là !

    Dis, est ce que tu me lis toujours en diagonale ?...

    Pourquoi tu prends même plus la peine de répondre à mes messages ?

    Je te voyais souffler, taper à toute vitesse une réponse à l’emporte piéce en bouffant ton sandwich, coller un vague smiley à la fin de ton message sibyllin, et valider dans la foulée, sans te relire... mais au moins tu me répondais...

    Alors que maintenant plus rien, même plus un petit clin d'oeil...

    As tu des soucis ? Que se passe t-il ?

    Dis moi juste que je te manque...

    Toi, tu me manques...

    Tu ne me voyais plus, tu ne m’écoutais plus, t’en avais marre de mes délires, tu m’appelais... «N’importe quoi ! »

    Moi, quand tu rentrais passé minuit, sans pantoufle de verre au pied, que tu tombais dans le lit comme une masse alors que je faisais semblant de dormir, il m’arrivait souvent de passer tendrement ma main à deux millimètres de tes épaules, sans te toucher, pour ne pas te réveiller...

    Me prenait l’envie de te cajoler...

    Bon allez, faut que je te quitte. J’ai rien de précis à faire, mais bon... Je me suis assez écouté te parler pour ce soir...

    A demain. Je t’embrasse. Je sais bien que mon baiser va surement se perdre dans l’hyper-espace puisqu’encore une fois tu ne me liras pas, où si vite, mais tant pis.

    Je te l’envoie quand même, comme les autres fois...


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    « Dépression....Avoir raison... »

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