• Les "voleurs d'âme"...

     

    Les « voleurs d'âme

    Il est vrai que l'on reproduit tous les schémas familiaux,... On appelle cela les « chaînes » qui comptent un ou plusieurs maillons supplémentaires à chaque génération...Et puis, un jour, un enfant se lève et décide de briser la chaîne... Pourquoi lui ? À ce moment précis ? Mystère. Mais c'est un fait. J'ai un ami dans ce cas. Et c'est cet enfant, qui devra prendre sur lui toute la douleur et les souffrances de la rupture...

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    Ce qui était « rage de vivre » est devenu tolérance, compassion, compréhension, respect, amitié, curiosité...apaisement.

    « Tenter, sans force et sans armure, D'atteindre l'inaccessible étoile » ... C'est beau mais...ça va bien un moment.... Brassens l'appelait « l'abbé Brel ». S'il avait vieilli Brel comme Don Quichotte se serait forcément assagi avec l'âge...Ils étaient donc  destinés à mourir jeunes pour rester fidèles à ce qu'ils ont été. Des écorchés vifs. Une autre analogie à méditer concernant l'évolution de ceux qui vivent intensément concerne les personnages d'Alceste et de Don Juan... Relire les deux pièces de Molière : Le Misanthrope et Don Juan et si vous le souhaitez, voir l'analyse que j'ai ébauchée dans ce Blog - Rubrique « Mes rencontres » - « le Misanthrope et Don Juan »....

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     La poésie est musique et donc insaisissable. Elle se pose sur chacun de nous suivant notre humeur, notre envie « d'elle », à ce moment précis. La poésie est un murmure, qui laisse sur son sillage un parfum immatériel. Chacun l'entend et le respire avec sa propre respiration.

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    D'une amie...

     

    Mais paradoxalement, il m'a fallu faire un gros travail sur la peur des êtres humains. Je me cachais souvent sous les escaliers les plus sombres ou dans les placards à balais à l'école et en pension. Adulte, j'allais dans des lieux publics avec beaucoup de monde (réunion, stages...) et je passais 4 fois devant la même personne à l'accueil qui me demandait chaque fois qui j'étais. J'ai une grande capacité, apprise dès mon plus jeune âge, à mettre « une bulle d'invisibilité » autour de moi en guise de protection, afin de n'être pas « vue ».

    Maintenant, je travaille sur ma peur de perdre ma Liberté ce qui n'est pas une mince affaire. C'est karmique. Et réactivé très fortement par les expériences que j'ai vécues. Ce qui a une fâcheuse incidence sur ma vie affective. Je veux partager et être heureuse mais j'ai très peur de perdre ma liberté. Car je ne conçois pas une minute de la perdre avec le respect dans les 2 sens.

    Tu as raison, il faut s'accepter comme l'on est. Mais surtout ne pas penser par contre, à mon avis, que le pli est définitif. La pensée crée les choses et donc à penser que cela sera toujours, le crée aussi... Je pense que la Vie nous demande de faire de notre mieux et pour des raisons qui nous échappent, la Vie à un instant « T » nous en libère sans que nous ayons fait quoi que ce soit de plus, juste en l'espérant...

     A propos du pli... Rien n'est jamais définitif, figé, bien entendu. Mais même devenu presque invisible, il sera toujours là...On ne peut pas complètement gommer sa nature profonde, même si on peut l'atténuer beaucoup.

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     Jeune, j'avais le bénéfice de l'inconscience. Je ne l'ai plus.

    On peut blesser ou tuer avec des mots, plus sûrement qu'avec un glaive. Et les blessures par les mots sont plus longues à cicatriser car elles touchent l'âme.

     

    Mais alors que je blessais sans m'en rendre compte,  je pensais, assez naïvement, que c'était pour bien faire, pour bousculer un peu les choses, avancer, ne pas rester sur place en gémissant, en ressassant...

     

    J'étais convaincant car j'étais passionné. Je croyais profondément à ce que je disais. Cette amie de jeunesse, si proche et si peu  sure d'elle, se méfiera pourtant toujours de moi. Je le sens quand on se retrouve. Je la sens sur ses gardes. Et je mesure à son expression, quand elle me regarde, la profondeur du fossé que j'ai creusé entre nous, sans le vouloir.

    Comme on peut se tromper !...Maintenant, j'hésite, oui, à parler... Bien sûr, je donne mon avis, mais avec des pincettes... Car je suis toujours passionné et, si je n'y prends pas garde, il y a toujours, dans ma façon d'être ou de m'exprimer quelque chose qui fait que les gens se replient dans leur coquille...

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    C'est toujours la même histoire. Ceux qui ont tendance à se placer naturellement en fin de cortège, on devrait les pousser devant, et interdire aux meneurs de se placer en tête des manifestations... (rire)

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    Les « voleurs d'âme »...ne rêvent que d'une chose,... s'emparer de ton « trésor ».

     Ils te diront qu'ils t'aiment mais en fait d'amour, ils pèseront sur toi, ne pensant qu'à te piller. Des sangsues. Ils ne comprendront jamais que ta « force » te vient en ligne directe de ta fragilité. Que ta liberté, tu l'as chèrement acquise. Et voila qu'elle attire les mouches....

    Elles te tournent autour, sans comprendre, mais avidement.

     Jésus, sur sa croix, nous a dit avant de mourir : « Père pardonnez leur car ils ne savent pas ce qu'ils font »...

     Oui, ok, mais en cette matière, je préfère le comportement...des chats....

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