• Les retraites

     

     
     

    En général, je n’écris jamais sur les sujets d’actualité car j’ai horreur de me mêler de sujets brulants, au sens propre du terme. Même si j’ai un avis ou un point de vue, je ne souhaite pas en débattre publiquement. Il y a assez de débats comme cela, quelquefois d’ailleurs fort bien menés.

    Or, cela fait plusieurs jours que j’ai envie d’écrire un truc sur «Les retraites».

    Pas pour prendre position car il est rare que je sois à 100% «Pour ou Contre».

    Non, juste pour dire que de toute façon, quelle que soit l’issue de ce bras de fer, un jour, ça finira par péter !

    Je dirai seulement pour ma part que si j’avais encore 10 années ou plus de service actif à accomplir, j’aurai manifesté, de jour comme de nuit, et même entre midi et deux... sans prendre le temps de bouffer, pour gueuler avec les autres mon «ras le bol», non pas du travail, mais plutôt des conditions dans lesquelles aujourd’hui, on travaille.

    Car c’est de cela qu’il s’agit davantage à mon sens, que de savoir si l’on va travailler  20 ans, 30 ans, 40 ans, ou plus.

    Dans le passé, travailler physiquement de longues heures était certes épuisant, mais le soir en tombant dans son lit, on s’endormait.

     Aujourd’hui, on rentre chez soi les nerfs à vif et on s’empresse de prendre sa dose de somnifères afin de forcer un repos qui, sans eux, ne viendrait pas.

    On se ruine la santé en antidépresseurs, beaucoup plus surement qu’en enchaînant les dures journées de travail en plein champ...

    Dans ces conditions, savoir à quel âge on nous autorisera enfin à nous reposer me paraît secondaire, puisque de toute façon nous n’y parviendrons pas.

    Aujourd’hui travailler normalement est devenu impossible...

    Même le plus juteux des citrons, n’aura jamais assez de jus pour tenir 40 ans au rythme ou on le presse chaque jour.

    Pourtant, ils en ont fait des efforts, les travailleurs, pour résister à la pression... En rechignant, en protestant, en se contorsionnant, mais ils sentaient bien qu’ils n’avaient guère le choix, qu’ils n’avaient plus aucun contrôle sur rien, et qu’ils devaient, au bout du compte, se soumettre.

    Cependant, l’homme ne sera jamais ce robot que réclament les actionnaires, ces pompes à fric qui épuisent les ressources humaines comme ils épuisent celles de la planète, se foutant pas mal de l’avenir, puisque seul compte leur petit intérêt, qu’ils mesurent à la courte échelle de leur petite existence de microbes.

    Mais aujourd’hui, je sens la dose limite, l’overdose, la goutte d’eau qui va faire déborder le vase....

    Même si cette réforme sur la retraite passe, un jour, demain, dans quelques mois, ça va péter !

    Car il faut que la vapeur s’échappe, sinon la cocotte minute explosera et en ce moment, ça siffle pas mal, je trouve !

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    « Une illusion....Pimprenelle.... »

  • Commentaires

    1
    inclassable
    Lundi 8 Novembre 2010 à 08:37
    tu devrais publier cet article ,c'est trop vrai
    l'envoyer notre gouvernement aussi
    2
    Julien Daumange Profil de Julien Daumange
    Lundi 8 Novembre 2010 à 10:20
    Je l'ai publié sur Netlog Tu n'as pas dû le voir... Quand au gouvernement....

    Merci de ton commentaire Maris Rose, bisous
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