• La théorie de la relativité

     

    La théorie de la relativité

     

    Ce qui, dans un contexte déterminé, peut sembler futile et superficiel, peut dans un autre contexte se révéler profond et essentiel.

     

    Ainsi, qui distinguerait une rose dans un champ de roses ? Alors que perdue au milieu des broussailles, égarée au bord d’un chemin, on ne verrait plus qu’elle.

     

    D’anonyme, la même fleur devient un cadeau du ciel.

     

     Dans le même esprit, Boris Cyrulnik écrit : « La poésie est désuète pour ceux qui en sont gavés, mais quand le réel est insupportable, elle prend la valeur d’une arme de survie. »

     

    Un homme mort sur un champ de bataille n’est qu’un cadavre parmi d’autres, alors que « le dormeur du val » nous émeut profondément.

     

     Les photos de voyages de  nos amis, les images retransmises par la télévision, bien que reflétant une réalité, n’auront jamais sur nous le même impact  que le souvenir d’un moment  vécu.

     

    Un texte, une image, une musique, pour être pleinement appréciée, devra faire ressurgir en nous, l’écho de notre passé, de notre expérience intime.

     

    On n‘apprend rien, on vérifie.

     

    Le nombre dissout l’émotion, qui ne peut s’épanouir qu’à l’unité. Au kilo, c’est un poids que l’on ressent. Entre deux doigts, c’est un parfum.

     

    Des millions de morts, cela ne veut rien dire. Le journal d’Anne Frank, lui, nous parle.

     

    C’est pour toutes ces raisons que je ne peux jamais généraliser. Je n'aime pas globaliser, de même que je n’aime pas les foules. Tout ce que l'on regroupe ou qui est regroupé, n'a plus de consistance, n’a plus aucune saveur.

     

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