• La peur des gens

    La peur des gens
     
     

     

    La peur des autres

     

     

    Sans en avoirvraiment conscience, certaines personnes  n'osent pas s’imposer, ni même vraiment exprimer leurs souhaits

     

    Elles ont beau­coup de mal à aller à l'encontre de la volonté des autres et à verbaliser franchement un refus. Bref, elles nevivent pas vraiment leur vie, agissant trop en fonction des autres, par peur de leurs réactions.

    Afin d’accepter ce que nous sommes,  Il faut commencer par lâcher prise sur l'image que nous souhaitons donner aux autres, et apprendre à ne pas trop nous soucier de ce qu'ils pen­sent de nous.

    Accepter de ne pas forcément correspondre à leurs attentes, accepter de ne pas toujours nous conformer à leurs critères, leurs valeurs, mais oser afficher notre différence, parfois même quand elle dérange. 

    Lorsque nous assumons pleinement nos différen­ces, alors nous pouvons nous pencher sur celles des autres et, si nécessaire, s'y adapter. On apprend à mieux communiquer, à entrer en contact avec des inconnus, à créer une relation de confiance, à être accepté par des personnes ne fonc­tionnant pas comme nous.

    Mais il faut d'abord accepter ce qui nous rend unique, sinon nous continuerons à disparaître au profit des autres gens. La vie est longue et ennuyeuse quand on ne la vit pas comme on voudrait. C'est en se frottant à la réalité que nous réali­serons qu'elle n'est pas si terrible que ça, et que nous pourronsensuite nous permettre ce que nous ne nous autori­sons pas à faire aujourd'hui.

    Arrêtons de toujoursnous conformer à... ce qui fera que les gens nous apprécient. En  craignant de décevoir et d'être rejeté, nous ne nous autorisons pas à exprimer vraiment ce que nous ressentons. Nous faisons des efforts pour nous adapter aux attentes des autres. Et c'est en plus de notre propre initiative. Personne ne nous le demande.

    Peut-être pensez-vous que c’est normal, que si chacun faisait des efforts pour les autres, c'est la vie de tout le monde qui serait amé­liorée….

    Oui, sauf que, dans certains cas, ce n'est pas un choix. On ne se dit pas sur un ton détaché : « Tiens, aujourd'hui je vais faire ce que l'on attend de moi. » Non, c'est inconsciemment que nous nous obligeons à le faire. Nous  croyons que sinon, on ne nous aimera pas, on ne voudra plus de nous. Alors, sans même nous en rendre compte, nous nous imposons beaucoup de contraintes. Notre vie devient très contraignante et, du coup, nous ne nous sentons pas libre.

    Un effet pervers...  Quand on s'oblige à ne pas décevoir les autres, pour répondre d'une certaine manière à leurs attentes envers nous, ou encore pour respecter leurs usages, cela pousse certaines personnes à devenir très exi­geantes avec nous, comme si elles sentaient que c'est notre devoir de nous soumettre à leurs désirs. Cela leur semble en effet tout à fait normal.

    Si par exemple on culpabilise à l'idée de quitter son bureau de bonne heure, alors notre patron nous fera encore plus culpabiliser s’il nous surprend à cela. Et il n'a pas besoin d'être un pervers pour cela. C'est sans doute inconscient : il sent que ce n'est pas acceptable pour nous de partir tôt, donc il trouve que cela ne l'est pas. C'est nous qui avons induis sa réaction

    La liberté est en nous. Elle doit venir de nous.

    Ne nous attendons pas à ce qu'elle vienne de l'extérieur.Plein d'études ont été menées sur les rescapés des camps de concentration pendant la Seconde Guerre mondiale. L'une d'elles a montréce que les survivants avaient presque tous en commun : c'était de rester libres dans leur tête. Par exemple, s'ils n'avaient qu'un petit morceau de pain à manger pour la journée, ils se disaient : « Je suis libre de manger ce pain quand je veux. Je suis libre de choisir à quel moment je vais l'avaler. » À l'aide de choix qui peuvent paraître aussi dérisoires que cela, ils gardaient en eux un sentiment de liberté. Et il semblerait que ce sentiment de liberté les ait aidés à rester en vie...

    G.L.

     

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