Je te porte dans moi…    

 

Parfois, c’est au hasard d’une lecture que s’éveille le souvenir…

Ou bien d’une image entrevue…

Quand je caresse mon chat…

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Je ne l’appelle plus pourtant.

À quoi bon ?... Puisqu’elle est toujours là.

Dans mes rêves.., Bien sûr…

Ces nuits où mes pensées bifurquent…

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Cela fait combien de temps ?

Vingt ans ? Trente ans ?

Je ne sais plus et c’est sans importance.

Je me suis souvent demandé si l’absence n’était pas, au fond, préférable…

Car enfin, les souvenirs n’ont pas de rides. Ils ne vieillissent pas !…

Ils ne se transforment jamais en habitudes, ils ignorent la banalité du quotidien…

 

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Une passion, ça vous tombe dessus sans crier gare…

Qui est préparé à la recevoir ?

Il est donc normal,… et fréquent… que l’on passe à côté…

Ou que l’on en tombe…

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Que s’était il passé ?…

Pourquoi n’ai-je pas saisi ma chance ?

Peut être ne la méritais-je pas ?

Sinon, j’aurais couru !

Je l’aurais rattrapée !

Je lui aurais dit…

Mais que lui aurais-je dit ?

 

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Restait plus qu’à faire le deuil…

Ça prend des années…

Et encore…

On n’y parvient jamais tout à fait.

« Je te porte dans moi, comme un oiseau blessé »…

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Impossible de véritablement sourire…

C’est ce que je vois, au fond de leurs yeux tristes, quand ils essaient de donner le change…

 

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