• J'invente...

     

    J'invente...

      Du chaos apparent naissent souvent de jolies plantes. On sait bien que la terre volcanique est la terre la plus fertile qui soit.


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    J'oublie ce que je viens d'écrire. Comme si j'écrivais sur du sable...Ce qui est écrit s'efface ensuite de ma mémoire, comme si je m'en étais débarrassé,...Alors que me reviennent, par vagues successives, les phrases d'écrivains que j'ai aimé...


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    Je n'aime pas les mots « fan », « idole »...Je n'arrive pas à me faire à ces mots... Ils sont comme des arêtes dans ma gorge. Ça me fait tousser.


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    Ecrire n'est pas très difficile. Il suffit de laisser venir les mots, de jouer un moment avec eux, sans les brusquer.

    D'attendre qu'ils se reconnaissent et s'adoptent. De savourer en silence leur danse capricieuse au sein de ton imaginaire, dilaté.

    Puis, quand ils ont trouvé leur place, qu'ils s'apaisent enfin, qu'ils se sentent heureux d'être ensemble, comme avec tes enfants, tu les couches délicatement sur quelques feuilles blanches qui n'attendaient que cela pour naître à la vie.

    Au fil des lignes que tu dessines en souriant, les petites créatures se gonflent de sève. Celle ci se répand en un filament soyeux et souple entre les interstices de la ponctuation.

    Une respiration sereine gonfle alors ton récit qui peu à peu devient musique.

    Au final, celui qui ouvre le livre terminé reçoit en plein visage comme un feu d'artifice coloré et vivifiant...Je pense que les mots aiment qu'on les aime et se donnent à qui sait les aimer...

    Tu vois, encore une fois il suffit simplement d'aimer...


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    L'amour est une chose insaisissable et grave...Il se pose le matin sur une rose et s'envole le soir sur le  dos d'un papillon... Regarde, mais n'interviens pas... Un ange passe...Il n'est pas donné à tout le monde de le voir...

     

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    Il est difficile pour moi d'entrer dans tes mots. Pour une raison simple. Je bute sur les fautes d'orthographe et de français. Je m'en veux un peu de te le faire remarquer car je n'aime pas être négatif. Mais tu m'as demandé mon avis. Quand j'écris, je m'attache en premier à la rigueur de l'expression et au respect du français, ensuite la poésie passe ou ne passe pas... Tu as un joli brin de plume mais ces fautes le gâtent beaucoup. Cela me fait penser à un oiseau sortant d'une eau polluée par le goudron. C'est triste. Je préfère être sincère avec toi. Si tu souhaites mon avis (ce qui n'est pas indispensable car chacun fait fait fait ce qui lui plait plait plait...) je devais commencer par te dire cela.


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    Si tu ne veux pas être incompris, il suffit de garder toujours en mémoire, dans un coin de sa tête,  que LA vérité n'existe pas. Chacun ayant la sienne propre, chacun ayant de bonnes raisons de penser ou d'agir comme il le fait... Au départ on a quelquefois raison et on s'aperçoit soudain qu'on a tort, à l'arrivée... Il est impossible et souvent dangereux de chausser les souliers des autres...Toujours se demander: QUI parle ?


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    Je me sens rajeunir sans cesse, ce que dément, chaque matin, mon miroir...Mais quand je me retourne, je souris...


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    J'invente puisque je ne peux pas savoir.


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    Je ne fais pas de déclaration d'amour. Je tente à travers mes petits textes de provoquer un sourire, une émotion, comme un semeur qui lance ses graines autour de lui sans savoir si elles germeront. Pas de drague, pas de piège tendu, pas de désir éperdu de reconnaissance. Mon blog est ouvert à tous et à toutes. Certains aiment bien, d'autres sont indifférents et passent leur chemin.

    J'accepte toutes les réactions.


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    Il est facile d'écrire avec légèreté quand on traite de choses légères,  mais il est beaucoup plus difficile de se faire léger en traitant de sujets graves, délicats...

    Prends les chansons de Brassens par exemple ou les nouvelles de Buzzati...

    Tout ce qu'ils évoquent dans leurs textes touche à l'essence même de l'homme, à sa nature profonde. Ils ne seront jamais démodés parce qu'ils plantent leurs racines dans la terre éternelle.


    Et c'est écrit pourtant, de façon anodine et légère, presque en passant...


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    On va souvent chercher très loin ce qui se trouve prés de nous.

    Mais je pense que c'est nécessaire...Comme s'il nous fallait absolument partir afin de pouvoir savourer au retour, son chez soi...


    Ce qui nous entoure ne présente au départ aucun intérêt puisque nous savons que c'est à notre disposition, et qu'il sera toujours temps de s'y intéresser.


    Par contre, tout ce qui est inaccessible, représente notre part de rêve. Nous ressentons très tôt, dés l'enfance, que nous sommes petits et que le monde est grand.


    "Poète est celui qui rompt".


    N'as tu jamais fait l'expérience, en quittant quelqu'un, de mieux le voir, de mieux comprendre qui il était vraiment ?


    On dit bien que l'on mesure mieux ce que l'on a perdu. Je pense que ce besoin de distance est inscrit dans nos gênes, comme s'il nous était interdit d'être sage, sans effort.


    Comme s'il nous fallait mériter la séreinité.


    J'ai commencé un récit non encore terminé de la façon suivante: Après un long voyage dans la lune, Julien est redescendu dans son jardin. Il s'est assis dans l'herbe, et il a commencé à écrire son premier roman. Il l'appellerait : « Mon jardin sous la lune ».......


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    J'étais en train de penser que ces détails que l'on donne de soi restent bien superficiels...

    On ne se livre jamais vraiment.

    Révéler sa nature profonde est impossible, car nous ne la connaissons pas.

    On donne à voir ce que l'on voudrait être, davantage que ce que l'on est.

    Je pense parler davantage de moi à travers mes histoires qu'en disant que je suis comme ceci ou comme cela, que je fais ceci ou cela, que j'ai les yeux marron ou les cheveux blancs.

    Car en écrivant, des bribes de moi s'échappent, m'échappent, des bribes qui sont une partie de moi.

    Nous sommes et nous ne livrons que des morceaux d'être.

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    On répugne souvent à parler de soi car on veut rester humble devant l'autre...

    Quand je parle de moi, de mon vécu, de ce que j'ai appris avec le temps, c'est pour illustrer ma pensée. Dire par exemple: "Voila ce que j'ai ressenti, à tel moment"...

    En se servant ainsi de son expérience, on peut parler de soi, sans se regarder avec complaisance. Mais très souvent, les gens ne savent pas utiliser leur vécu car ils ne lui font pas confiance.

    Sans doute parce qu'ils ne l'ont pas digéré tout à fait...

    Je ne cherche plus à savoir, à tout prix.

    Je dis cela car étant jeune,  je me mettais souvent en première ligne. Ce n'était pas pour "parler de moi", mais pour désigner un chemin qu'il me semblait important, alors, de suivre.

    Et des chemins, j'en ai pris pas mal...Ce faisant, je voyais bien que je mettais les gens mal à l'aise car, pour progresser moi même et eux avec moi, je leur demandais  de se déshabiller un peu aussi.

    De se mettre un peu à nu...Très gênant, bien sûr, mais à l'époque, je ne me rendais pas compte... Ce n'était pas du voyeurisme, c'était une demande d'aide, forcément mal formulée, et donc forcément mal perçue.

    Je suis donc devenu très prudent ayant souffert de nombreux malentendus. Comme le Julien du "Pédoncule de l'enfer », qui comprend que son image de jeune homme a du mal a disparaître pour tous ceux qu'il a molesté sans le vouloir, sans le savoir.... C'est ce que j'ai voulu dire, en partie, à travers ce personnage.


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    Le cynisme, c'est l'humour en mauvaise santé. H.G. Wells


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    Un idéaliste  c'est un mec qui a remarqué que les roses sentent meilleur que les choux et qui croit qu'il fera une meilleure soupe avec les roses qu'avec les choux Nelson Demille

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    Mon  talent est peut être sympathique mais insuffisant, je pense, pour une publication.

    Si j'avais eu une véritable vocation d'écrivain, je me serais sans doute immergé dans l'écriture beaucoup plus tôt. Mais tant de choses m'ont attiré dans ma vie. Beaucoup d'entre elles, certes, futiles, mais vivre, n'est ce pas tenter de lutiner le maximum de fleurs possibles en cherchant à se connaître mieux ?

    Je ne suis pas doué pour l'anecdote et tout ce qui rend, en général, les relations humaines plus faciles. Je cherche sans cesse un sens. Je n'y peux rien, j'ai toujours été ainsi.


    Cela m'a attiré pas mal d'ennuis. La plupart d'ailleurs, que j'ai cherchés. Consciemment ou inconsciemment. Reste de tout cela, oui, un fond de tristesse.

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    Je vis avec une dame intelligente et à forte personnalité... Ses réactions m'amusent et je respecte profondément son naturel authentique et direct. Elle a les pieds sur terre et ne s'en laisse pas compter. Heureusement qu'elle est là, pour moi qui suis toujours ailleurs...

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    Bien sûr que le passé conditionne l'avenir.

    Le poids de la famille, les non dits, trop d'amour, pas assez d'amour, cela joue sur notre développement et celui de nos enfants. Comment prétendre le contraire ?

     Mais en matière d'éducation, je voudrais ajouter que  l'on commet souvent de grosses erreurs en pensant bien faire. Et cela parce que chaque individu est différent

    et qu'aucun ne réagit de la même façon face à une situation donnée.

    On ne peut donc pas dire qu'à situation donnée, réaction unique. Si le passé induit un comportement, la personnalité joue également beaucoup.

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    Aujourd'hui, j'aime ce qui me distrait et m'emporte facilement. Je suis disponible mais il faut venir me chercher car je ne suis pas facile à entraîner.

    Je ne fais plus d'efforts en ce sens. Ces derniers sont réservés à mon travail sur la musique et à l'écriture, quand me prend l'envie d'écrire.

    Dans ma jeunesse je me suis beaucoup investi dans "les idées". Je n'en ai plus envie. J'aimais que ce qui m'enrichissait, ce qui excitait ma curiosité et mettait au défi ma soif d'apprendre.

    J'ai toujours beaucoup lu et je continue mais je n'attends plus des livres une nourriture quelconque. Seulement qu'ils me permettent de m'évader un moment au travers d'une histoire bien racontée. J'aime le merveilleux (la Fantasy) autant que les romans policiers.

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    Les forums, c'est comme la vie...

     70% de "Waterloo, morne plaine"... 15% de "sans opinion véritable", 19% de clins d'oeil passagers et 1% de rencontres véritables... C'est en gros l'impression que j'en retire.

     Comme Brassens, je suis plutôt du genre "bande à part c'est ma règle et j'y tiens"... Alors pourquoi est ce que je fréquente quelques forums ?

    Un ami m'a dit un jour. « Ce n'est pas en restant le cul devant ton piano que tu feras des rencontres. Pour gagner au loto, faut d'abord y jouer »... Donc, sur les forums je  cherche au hasard des interventions, des gens "VIVANTS "....

    Il faut bien reconnaître cependant qu'au bout d'un moment les débats rejoignent la hauteur de pâquerettes...

    Comme chantait encore Brassens, "quand on est plus de quatre, on est une bande de cons...." On se flaire, comme des caniches en chaleur et, si l'odeur est bonne, on s'en va ensuite dans la campagne, en courant...

    Vogue la galère...

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    La seule chose qui m'amuse, c'est la spontanéité. J'aime être surpris et les gens spontanés me surprennent toujours...

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  • Commentaires

    1
    Lou foque
    Mercredi 15 Avril 2009 à 08:09
    Mes mots à moi sont des poupées,
    que je façonne en terre glaise
    Poupées vaudoues , poupées de son
    Résonance d'un passé obèse
    Elles naissent et meurent des émotions
    Accouchées dans mon âme blessée.
    2
    Julien Daumange Profil de Julien Daumange
    Mercredi 15 Avril 2009 à 13:04
    Les mots prennent, en dansant, la couleur de ton imaginaire. Ils écoutent, respirent ton "moi" profond. Et leur ballet s'en ressent. Il devient alors, plus ou moins fou, plus ou moins grave, plus ou moins légèr. Et puis, ils se posent sur ta feuille, selon ce qu'ils ont respirés, senti, appréhendé. Ils sont à la fois libres et tributaires de tes songes... et les tiens chantent une musique délicate que j'entends......avec mes mots...Bisous
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