• Interview imaginaire - Les 5 sens

     
     
     

    4 –  Quelle est ton art préféré parmi les arts qualifiés de majeurs (selon Gainsbourg)

    Musique, Peinture, Danse, Littérature ?

    En 1 – La littérature et en 2 La musique… A part Van Gogh, qui me « parle », je ne connais rien en peinture et je  ne suis sensible à la danse que le temps d’un coup d’œil,…

     Coquin…mdr !!!!!!!

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    5 - Quel est le sens que tu penses être le plus développé chez toi : La vision, le goût, le toucher, l’ouie  ou l’odorat ? Est-ce également celui que tu utilises le plus pour te donner des émotions ou bien te faire une opinion sur quelqu’un ? 

     Cette réponse va découler de la précédente. La vue, bien sûr et en second, l’ouïe. Je suis un visuel, et pourrais je même dire, un voyeur !.... même si ce n’est pas gratifiant de se définir ainsi, mais, lol,  restons sincère…

     Hé oui, pour me faire une opinion sur quelqu'un... je le regarde… je l'observe. Et, si ça m’intéresse, il m’arrive même d’utiliser une loupe et même parfois…un microscope. Mais c’est plutôt rare, heureusement… lol…

     Les yeux, bien sûr, je regarde les yeux d’abord, comme tout le monde…

     Quoi de plus parlant qu’un regard ? Regards, fuyants ou pointus, lumineux ou ternes, avec toutes les nuances possibles et inimaginables….

     Le rire est aussi pour moi un signe fort. Certaines personnes ont un rire agréable, communicatif, contagieux. D’autres ont un rire désagréable, riquiqui, aigu, en un mot, plutôt bête ou vulgaire. Le rire d’une personne exprime, soit une connexion flemmarde des neurones  soit, au contraire, un esprit bien organisé. Précision, ici aussi, avec toutes les nuances possibles…

    La position du corps compte aussi beaucoup. La façon dont on se tient.

    La façon de s’habiller montre toujours la manière dont on se perçoit. Si l’on s’aime plutôt ou si au contraire on ne fait pas grand cas de soi. Je pense que le look est identitaire. Il est affirmation ou négation de soi. Ou quête d’identité aussi, pour certains…

     Tous ces signes et bien d’autres montrent bien plus de nous que tout ce que l’on peut bien dire.

    Et donc, la plupart du temps, j’écoute en arrière plan mon interlocuteur.

     Je n’ai pas confiance dans la parole étant sans doute bien placé pour savoir combien on peut se cacher derrière les mots.

     J’en ai usé, parfois abusé, et ça marche. Chaque fois que je m’en suis aperçu, j’en étais effaré….

     Beaucoup de personnes sont naïves et confiantes. Elles disent « donner leur chance » aux autres. Cela pourrait être une qualité, et cela peut en être une, effectivement, mais passé… « un certain âge »,  je pense que la naïveté est, sinon condamnable, du moins risible, voire suspecte…. En tous cas, moi, je m’en méfie.

     Avez-vous remarqué aussi que, neuf fois sur dix quand les gens parlent d’eux, ils parlent non pas de ce qu’ils pensent ou croient être mais de ce qu’ils voudraient être ?…Et donc que ça vaut  pas un clou ?

     Dans le virtuel, je m’efforce de deviner la personne qui se trouve derrière son écran, à travers les mots qu’elle utilise, ses tournures de phrases, ses expressions, ses silences, ses retenues, ses coups de gueule.

    Pour cela il m’arrive parfois d’avoir recours à la provocation. J’aime bien provoquer. Comme dans  certaines de mes réflexions dans cet interview, par exemple… lol.  Cela induit des réactions qui permettent de mesurer le recul de son interlocuteur. Certains manquent complètement d’humour et réagissent au 1er degré, d’autres au second, d’autres au 3éme etc… Suivant le degré de réaction on obtient une estimation de la sensibilité, ou plutôt de la susceptibilité, d’une personne. C’est toujours instructif. J’ai eu quelques fous rires, tout seul, devant mon écran, mais aussi, je l’avoue, quelques soupirs !!! lol

     Enfin, un mot sur le choix d’un genre littéraire.

    On ne privilégie pas l’expression poétique par hasard. Les vers plutôt que la prose.

    Alors que je considère, personnellement, que la poésie se doit d’être plus « parlante » plus explicite que la prose, car elle est « vouloir dire, sans être dit », comme une sorte d’impressionnisme en mots, et donc d’« empoigner » le lecteur au cœur plutôt que de le cajoler.

     La plupart des apprentis poètes tentent de peindre des aquarelles q’ils voudraient délicieusement délicates, mais je sens en lisant leurs vers, qu’ils hésitent dans leur coup de pinceau, qu’ils n’osent pas, qu ils ne s’expriment qu’à demi mot. Pensant peut être que le flou est l’essence même de la poésie et qu’ils peuvent donc, à loisir, s’y baigner sans risque.

     Certains vers que j’ai lus sont trop « retenus » (si j’étais méchant je dirai trop mièvres), pour susciter l’émotion. En un mot, trop souvent les apprentis poètes, se servent de l’expression poétique pour  « tourner autour du pot »…

     Ces convictions personnelles n’engagent que moi, bien entendu. Mais je ne veux pas « mâcher » mes mots. J’écris également des poèmes. Ils sont nuls, mais toujours expressifs…mdr !!!!!!!!!!

     

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