Improvisation…

 

 

Salut à toi, belle enfant...

Ton nom se chuchote et passe, de bouche mâle en bouche mâle, comme une invite à se perdre dans tes jolis yeux bleus.

Serais tu sirène au chant envoûtant ?

Curieux des derniers potins de la jet set, comme tout un chacun d'ailleurs, (qu'ils l'avouent ou le cachent, cela revient au même) j'ai donc saisi au vol les murmures ambiants et suis passé te voir, toi, la perle du jour, celle dont on dit tout bas qu'elle a tout ce qu'il faut pour vampiriser les egos surdimensionnés des mâles en rut, papillons fous de lumière, disciples d'Icare se ruant inconscients, vers la brûlure du soleil ...

Et bien oui, c'est sûr, trop belle pour moi !...Mais je ne regrette pas le coup d'œil...Passer par chez toi, je l'avoue, fut une heureuse surprise. Et te regarder, dans les yeux, (hum!) un réel délice... Je n'oblige personne à rejoindre mes amis, certes non, étant moi même assez exigeant dans mes choix, mais si tu souhaites, d'un clic, me compter parmi tes favoris, ne te gêne pas. Prends tout le temps qu'il te faudra, je ne bouge pas...

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A la lecture de ton message, j'en déduis que tu es une passionnée, que tu laisses volontiers les coups de foudre et les émotions t'envahir sans crainte et, donc, que tu as assez confiance en toi, car tu penses que si c’est nécessaire tu retomberas rapidement sur tes pieds. Tu ne crains donc pas de laisser s’exprimer ton épiderme permettant aux pores de ta peau de se dresser de plaisir au passage des ultras sons musicaux….

Je remarque aussi que tu es un oiseau de nuit... Nous avons donc de fortes chances de nous rencontrer sous un réverbère virtuel.

J’arriverai en avance et, en t’attendant, j’irai peut être « siffler, là haut, sur la colline, avec mon petit bouquet d'églantines »...Alors, tu poseras sur moi tes grands yeux bleus, de loin.

« Souriante, ravie, épanouie », tu murmureras doucement mon prénom et tu couuuuuuras à perdre haleine te jeter dans mes bras, essoufflée et heureuse...Ouaaaaaaaaaaahhhhhhhhh !!!!!

Nous tomberons dans l’herbe tendre légèrement humide de rosée. Je couvrirai de baisers passionnés tes lèvres douces et ton cou délicat. Moi sur toi et toi sur moi, nous roulerons sur la terre accueillante, corps mêlés, emmêlés, fermant les yeux et soupirant d’aise et tagada tsoin tsoin !!!!!!!!

Ne fais pas attention, herbe folle, je décolle souvent.

Tu t'y habitueras, tu verras...C'est sans danger et sans conséquence...

Les atterrissages se font toujours en douceur. C’est comme sur les bateaux mouches. Sur la Seine, il est rare que la météo annonce des avis de tempête lol…

Si c’était pour de vrai, tout ça, à la fin, il faudrait raccrocher les wagons éparpillés dans la nature… Mais c’est pour rire ! Alors…

Paraissant lointaine mais cependant toute proche. Douce mais prudente, affûtée… Souriante, câline, patte de velours, toutes griffes rentrées... Comme les chats... les chats que j’aime ! Voilà que je re- décolle...Décidément !…. mais que veux tu ?

Je me baigne au fond de ton regard limpide et je lance mes mots. Je sens que je ne risque rien. Ils retombent en pluie mais tout en douceur…

Tout est jeu... En attentant…en attendant… qu’Eole, dieu du vent, nous emporte sur ses ailes immenses et transparentes, que s’écartent devant nous les nuages menaçants, que vive en nous le rêve et la joie de paraître, enfin, lègers, en un mot :

Que la fête commence ! Que Délire soit roi !

Et que tu sois ma reine ! A bientôt princesse....

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