• Il s'appelait Alexandre...

     

    Il s’appelait Alexandre….<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>
    Demain, le soleil sera au rendez vous que je lui ai fixé.

    <o:p></o:p>Il fera beau, parce que je le veux, parce que je l’ai longtemps voulu !

    Je ne demande pas souvent des faveurs.

    En général, j’attends que ça vienne.

    Je ne m'intéresse pas aux prédictions météorologiques.

    Je crois en la nature, aux étoiles et à la voie lactée.

    <o:p></o:p>En règle générale, je m'arrange avec le ciel que je découvre en ouvrant ma fenêtre, le matin.

    Mais je sais que demain, il fera beau et que je partirai,

    <o:p></o:p>À pied et  sans baluchon.

    <o:p></o:p>Je suivrai le petit chemin qui longe la rivière et que je connais bien.

    <o:p></o:p>Je marcherai tranquillement, sans me presser.

    Je prendrai le temps de respirer.

    <o:p></o:p>Les yeux levés, je fixerai la cime des arbres, j’éviterai les buissons.

    Je laisserai monter dans mes narines le parfum de la terre et les senteurs des sous bois.

    <o:p></o:p>Parvenu à destination, je détacherai la corde de ma petite embarcation, puis, je quitterai la berge, lentement.

    <o:p></o:p>Je laisserai  dériver ma barque, sur sa mare...

    <o:p></o:p>Etendu dans  mon radeau de fortune, la tête légèrement surélevée, je me prélasserai, peinard, les mains sous la tête et les yeux entrouverts.

    J’écouterai le coassement des grenouilles, assises sur leurs nénuphars.

    <o:p></o:p>L’eau sera, comme à son habitude, verte et lisse comme un drap, tout juste repassé.

    <o:p></o:p>Les canards, à bâbord et à tribord, me jetteront des coups d'oeil distraits et fileront, la tête haute et le regard indifférent.

    Bercé par les clapotis léger des fines vaguelettes je ne penserai à rien...

    J’aurai tout oublié.

    Tout.

    Sauf mes chats et mes chiens, qui m'attendent et qui savent que je ne les abandonnerai pas.

    <o:p></o:p>Ils me connaissent et savent, eux, que c'est ma balade, ma balade à moi.

    <o:p></o:p>Avec mes animaux, il n'y a que des rituels.

    <o:p></o:p>Ils aiment ça les rituels, et j’ai fini par les aimer aussi.

    <o:p></o:p>Quelle douceur que ce calme vespéral !

    La vie est belle, enfin !

    <o:p></o:p>La vie sera belle,

    Et un jour…

    Je sais qu’il me sera possible de rajouter...

    "le bienheureux" à mon prénom...

    Il me faut simplement, encore,

    Un peu de temps.

    Comme disait mon copain Georges....

    "Gloire à celui qui, n'ayant pas d'idéal sacro saint, se borne à ne pas trop emmerder son voisin"...

    <o:p></o:p>Je vous embrasse tous...

    ----------------------@---------------------

    <o:p></o:p>

    « Elle est passée me voir...Aimez vous le chocolat ? »

  • Commentaires

    1
    visiteur_magyc
    Dimanche 21 Septembre 2008 à 00:57
    tu as vraiment le chic pour .... ne pas laisser indifferent en tt cas !!! mdrrrr tu es surprenant par ton talent.... et c'est sincere mon ju'
    2
    visiteur_Taly86
    Dimanche 21 Septembre 2008 à 00:59
    Julien. Toujours aussi beau ceux que tu écris.....continus merci , bises . Nathalie
    3
    visiteur_furious4
    Dimanche 21 Septembre 2008 à 01:08
    kikoo julien, je me suis laissée bercée par cette jolie petite histoire que j'ai suivi au fil des mots je me suis une fois de plus régalée .....A quand une belle et grande histoire comme tu sais si bien les écrire.....Dis raconte moi une histoire !!!!!!! Bizousssss julien
    4
    visiteur_Lilou
    Dimanche 21 Septembre 2008 à 09:35
    Wow !
    Ce qui était avant est important mais ce n'est pas l'essentiel, on comprend très bien la suite, sans pour cela que les mots ne soient visibles, chercher un sens, le pourquoi du comment...
    Qu'un regard devienne un océan, un infini, qu'une injure devienne un poignard, qu'une étreinte devienne un éternel, qu'une bise devienne une amitié, que que que...troquer le banal au profit du passionnel, tout jeter et ne garder que le meilleur, le plus pur, tout garder mais en changer les proportions, tout est grandiose, tout est très fort, tout fait très mal ou tout est merveilleux, les extrêmes sont les seuls qui ne craignent pas de s'alourdir avec le temps.
    C'est vrai que tu es un peu comme cet autre Alexandre, le Bienheureux, et pour le fun je conclurai avec notre ami Georges : Gloire à qui freine à mort, de peur d'écrabouiller le hérisson perdu, le crapaud fourvoyé !
    Il va falloir que j'essaie vraiment de faire court, j'espère que ce n'est pas mission impossible :) sinon tu peux me censurer, je ne serai pas offusquée. Bisous Julien.
    5
    visiteur_laurent
    Dimanche 21 Septembre 2008 à 10:43
    salut julien... ;) rien a dire...juste le plaisir de lire !
    6
    visiteur_carlabastie
    Dimanche 21 Septembre 2008 à 17:07
    tout simplement superbe jusqu'aux moindres détails ! tu as vmt du talent et c'est un réel plaisir de te lire
    bisouxxxx julien
    7
    visiteur_starletteoh
    Dimanche 30 Novembre 2008 à 23:17
    En lisant ton texte, Julien, je découvre d'emblée une fluidité dans tes mots.. comme si, tout était venu simplement se déposer sur la feuille avec limpidité !
    La nature , les animaux sont des hâvres de paix et nous avons besoin d'eux pour nous ressourcer !
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