• Comme c’est venu, pendant une promenade…

     
     
     

    Comme c’est venu, pendant une promenade…

     

     

    Beaucoup de choses m’attristent, quelques unes me mettent en joie, mais rien ne me scandalise.

     

    Tout dépend comment les choses sont dites ou faites.

     

    La vulgarité n’est pas forcément synonyme de grossièreté.

     

    On peut être vulgaire sans dire un mot. Rien que dans ses gestes, dans son attitude, par un sourire en coin, ou dans sa façon de se gratter….

     

    Certaines personnes transpirent la vulgarité comme d'autres diffusent du parfum bon marché. Les deux allant parfois ensemble….

     

    Le sexe, s’il est joyeux, est l’activité la plus belle qui soit. Il n’est triste que s’il se cache, s’il devient possession et pouvoir, s’il s’avance masqué.

     

    Mais si nous en rions , ma belle, quoi de plus festif que l’explosion de deux corps dans un même élan de plaisir…

     

    Tout ce qui est folie est épanouissement.

     

    La folie n’ayant rien de commun avec la maladie mentale.

     

    Qui parle ?

     

    Question posée par Nietzsche qui affirmait avec force que le "qui" prévaut toujours sur le "quoi". Celui qui parle plutôt que ce qu’il dit.

     

    Certaines personnes, quoi qu’elles disent ou fassent n’inspirent que de l’ennui alors que d’autres seront toujours passionnantes, car toujours passionnés.

     

    J’aime les gens « imprudents »… Les gens qui, sans le savoir ou en le devinant, ne se sentent vivre qu’à proximité du feu.

     

    Je suis plutôt hésitant, pantouflard, casanier. Prudent dans mes actes, ma vie et mon comportement. Mais dans ma tête, ça brûle, à longueur de journée et de nuit. Et ceux qui vivent intensément, les « imprudents »  m’admettent dans leur confrérie, me reconnaissent comme un des leurs, car ils sentent que je vénère les mêmes choses qu’eux.

     

    Nous sommes frères.

     

    C’est l’histoire de Julien et de Jonatan. C’est l’excès de désir qui les a rapproché. Mais alors que Jonatan, kamikase, tente de concrétiser ses désirs, Julien, timoré, place ses désirs dans ses rêves. Ils sont tous les deux, à la fois joyeux et tristes. Joyeux aux fond d'eux mêmes, car ils jouissent véritablement de ce torrent de vie qui les habite, et tristes parce que ces vagues ne peuvent s’échapper dans la vie. Ils sont seuls, car ils n'ont pas de compagnon de "je".

     

    Ils ont tous les deux un grand besoin, un énorme besoin des autres. Besoin d’aimer et d’être aimé. Comme tout le monde, mais chez eux, c'est très excessif.

     

    Julien et Jonatan ne se sentent à l’aise que dans la démesure. C’est ce que j’ai tenté de faire passer dans mon récit. Y suis-je parvenu ? Je n’en sais rien.

     

    En général, c’est dans les contradictions, les oppositions, que la vie prend sa source. L’étincelle naît du choc des contraires.

     

    La différence entre les personnes n’est pas une différence de nature mais une différence de mesure.

     

    Nous sommes tous pareils mais nous ne ressentons pas les choses de la même façon.

    Certains auront un ego démesuré alors que d’autres vont manquer totalement de confiance en eux.

     

    Pourtant, nous avons tous deux yeux, deux oreilles, une bouche….

     

    Tout le monde rêve. Tout le monde a peur. Tout le monde espère. Mais certains, plus que d’autres.

     

    Je suis revenu à mon point de départ. C'est le propre des promenades. Après avoir fait un petit tour, histoire de m'oxygéner les muscles et les idées, je reviens à mes habitudes, mes rituels....

     

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