A ma Liloo, balinaise de son état.
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Se détachant sans peine, en fourrure assemblés,
Ils forment un duvet, qu’on se prend à froisser,
Pour mieux s’en délecter, sous les doigts, accrochés
Et les voir retomber, en boucles ciselées…

Un rayon de soleil leur permet de briller,
Ils s’envolent par grappes, continuent de tourner,
Un moment autour d’elle, comme pour se jouer
Se collant sur mes mains, me font éternuer.

Je m’amuse un moment, je cueille par poignées
Ces poils qui l’enveloppent, en flocons si légers.
Comme un cadeau du ciel, pour me remercier
De l’avoir si longtemps, gentiment caressée.

Ses grands yeux bleus qui louchent, me regardent étonnés
Tandis que dans mes bras, je la tiens embrassée
L’attirant vers ma bouche, pour lui baiser le nez
Elle s’ébroue surprise, de ma témérité.

Boudeuse, elle fait mine de partir indignée,
Puis revient sur mon front hardiment se frotter.
Comédienne ma muse, que j’aime à cajoler,
Ce qu’elle me rend bien, en amour prodigué.

Ils sont de ces mamours, que j’aime à dispenser
A cette jolie chatte, qui berce mes soirées.
Qui se couche en tombant, se met à ronronner,
Attendant des caresses qu’elle sait méritées.

Quand j’écris mes histoires, en grattant mon papier
Elle dit qu’une pause, serait bien justifiée.
Elle a souvent raison.
Mon chat peut m’arrêter.
Car il est à lui seul, mystère et volupté.

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